mardi 14 août 2012

Lecture estivale - 8

L'astragale est un joli mot. Ca m'évoquait les étoiles, la liberté et le mystère. En fait, c'est le nom d'un os du pied, qui peut se casser facilement en cas de mauvaise chute. C'est aussi le titre du dernier roman lu, celui de Albertine Sarrazin qui y raconte sa vie de prostituée, délinquante, fugitive et amoureuse. De liberté il y est question. De mystère aussi.

La vie d'Albertine Sarrazin débute en 1937 et termine quelques petites 29 années plus tard. Elle est témoin d'une époque où on ne peut pas penser différemment sous peine d'être envoyée en prison pour "correction parentale". Elle embrassera des filles, des garçons, tombera passionnément amoureuse, volera, menacera, brisera, cassera.

L'histoire de la jeune femme est intéressante, oui mais...

D'abord le style. C'est parfois sautillant et ingénieux, parfois lourd et brouillon. Le déroulé de l'histoire se fait cahotique. Il faut souvent deviner plus que réellement comprendre et ça ne me dérange pas si ça éveille l'imagination. Ici, ce n'est pas le cas.

Le fond, ensuite. Cette fille est insaisisable. Moi, j'aime me reconnaître dans l'universalité des âmes. Je ne me reconnais pas dans la sienne parce qu'elle ne donne aucune prise. Une habitude de fugitive, probablement.

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