Etre mère c'est renoncer à une certaine idée du confort...
Il est 9h30, les enfants dorment encore tous les deux, le silence règne dans la maison, c'est le pied intégral... Je me colle à mon amoureux et profite au maximum de toute la chaleur qu'il dégage et qui s'est délicieusement accumulée sous la couette, durant la nuit.
Soudain, une petite voix se fait entendre "mamanpapa (en un mot) je suis réveillé, moi - j'ai fini de dormir - le soleil est réveillé aussi - mamanpapaaaaaaaaa - je suis réveillééééé" et ceci en boucle, jusqu'à ce que l'un de nous deux, souvent Vincent, finisse par murmurer (sur un ton d'abdication) : "Ca va Noé, tu peux venir avec nous".
En un temps record (tellement record que je le soupçonne d'avoir inventé la téléportation), Noé est là qui se faufile dans notre lit... en soulevant bien haut la couverture laissant s'échapper tout l'air chaud (contre de l'air GLACIAL) et en collant, dans la foulée, ses deux jolis petits petons FRIGORIFIES contre mes cuisses (oui, parce que c'est toujours sur MES cuisses que le fiston se colle...) L'espace de quelques secondes, je le déteste.
Mais comme je suis une maman complètement mièvre, je finis par fondre devant le spectacle de notre petite famille ensommeillée, tout en bénissant le jour où j'ai refusé de changer notre matelas de 180 cm contre un matelas de 160 en argumentant "tu me remercieras quand les enfants viendront envahir notre lit !"
Les matelas de 240, ça existe ?
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