Il avait des boutons moches à la base du cuir chevelu, puis dans le dos, aussi. Je suis une maman plutôt zen habituellement donc je n'ai pas paniqué. J'ai simplement émis l'hypothèse que notre fils était atteint de la peste bubonique. Après un tour sur google et un appel téléphonique à sa grand-mère, il s'avérait que Noé avait... la varicelle. Au début une vague excitation m'envahit. Youpi, génial, mon fils franchit une étape, sa première maladie infantile ! Je me tue à le répéter : c'est con, une mère... Oui, parce que quelques heures plus tard quand Noé se tordait en pleurant au fond de son lit en disant "j'ai maaaaaaaal, ça me graaaaaaatte" et que j'étais totalement impuissante face à ça, j'ai tout de suite trouvé que cette grande étape de sa vie était surtout une grande arnaque ! Le lendemain, après nous avoir réveillé toute les heures, en larmes, pour réclamer un peu d'eau ou simplement nous avertir que "ça graaaaaaaatte - j'ai maaaaaaal" sur la joue, sur les jambe, le zizi ou dans le dos, nous avons tous les 4 atterrit chez notre adoré médecin de famille.
"Varicelle ! C'est entre toi et moi ! Laisse mon fils en dehors de tout ça. J'aurai ta peau, varicelle ! Fais gaffe à toi, je suis armée ! J'ai de la teinture mère de Calendula, des granules de pulsatilla et de l'éosine ! Tu vas morfler !"
Que ce soit clair, pour le moment c'est Noé qui morfle. Et nous, aussi... c'est ce qu'on appelle les dommages collatéraux. Hier, j'ai ressenti l'impérieuse nécessité de sentir Noé tout près de moi pendant la nuit. Il s'est tortillonné dans tous les sens en geignant et pleurnichant qu'il faisait trop chaud, trop froid, que ça grattait, qu'il voulait enlever son pyjama, le remettre, dormir sans couverture, avec couverture, tout près de moi, oh et puis non, tout près de papa, entre nous deux, etc... et ce jusque 2h00 du matin. A 6h00, Capucine se réveillait pour sa tétée matinale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire