lundi 11 avril 2011

Noé et les bébés

Quand Auguste est né, Noé était très heureux. Il me demandait toujours quand est-ce qu'on allait les voir. D'ailleurs, hasard ou coïncidence ?, à l'instant même de la naissance de Auguste, Noé s'est écrit très joyeusement "Juju ! Bébé !!"
Quand on les a enfin vu, il lui a fait des bisous très doux.

Autre bébé, quelques mois plus tard, même réaction. Noé a mis doucement sa main sous la tête de Robin et lui a fait tout plein de bisous doux sur le front, sur les mains.

A chaque fois mon coeur de maman ne résiste pas. A chaque fois je sens poindre en moi l'espoir fou que ça se passe aussi bien dans 6 mois. (heuh... 5 mois... Déjà ??!!) A chaque fois je suis fière, même si je déteste ça, de cette délicatesse dont il sait si bien faire preuve, par instinct. A chaque fois je l'aime un peu plus.

2 commentaires:

  1. Je n'ai toujours pas compris pourquoi tu détestes être fière. A chaque fois que tu m'expliques ça me semble logique et puis j'oublie complètement l'explication. C'est donc qu'elle n'est pas si logique que ça ;-)

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  2. Bon, je répète : ;-)

    Je n'aime pas le sentiment de fierté parce que je ne considère pas Noé comme une partie de moi, parce que je ne me sens que trèèèèès peu responsable de ce qu'il est, du petit garçon qu'il est, parce que je ne considère pas qu'il m'appartient.

    Par exemple, je serais très fière de mon chien s'il savait faire le beau et si j'avais un chien. Je considérerais que c'est moi qui lui ai appris, que c'est la preuve que je lui ai bien appris, que je suis un bon maître sur ce point-là.

    Mais j'ai l'impression que Noé n'a pas eu besoin de moi pour être ce qu'il est. Je lui donne des pistes, un cadre général, toussa toussa, mais je ne suis pas certaine qu'il me doive grand chose quant à son tempérament global.

    Enfin tout ça c'est la question de l'inné, de l'acquis, de ce dont on se sent responsable en tant que parent, etc. etc. Et puis même, ce qui est acquis ne m'est pas forcément dû à moi. Quitte à être fière, je pourrais l'être de Vincent, des gens qui entourent Noé, de son petit monde. Il est influencé par eux autant que par moi.

    Si je fais 10 enfants et qu'ils sont tous les 10 aussi doux et tendres et délicats, je finirai peut être pas me dire que j'y suis un peu pour quelque chose. :p

    Mais bon, je dis ça, mais l'émotion "fierté" est quand même présente, malgré mes automatismes intellectuels. :D
    Tu trouves ça logique ou pas ?

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