vendredi 15 février 2013
Comme on se sent démuni
Noé n'arrive pas à dormir et demande un câlin. Je l'entoure de mes deux bras, je lui donne des milliers de bisous et lui susurre des "je t'aime". Il a de grosses larmes qui perlent et je sens qu'elles doivent couler. Puis il me dit "j'ai peur de la guerre..." et les larmes de couler. J'aurais aimé lui dire que la guerre ça n'existe pas, que c'est juste dans les histoires et dans l'imagination. J'aurais aimé lui dire qu'il n'y aura jamais de guerre dans sa vie. J'aurais aimé lui dire que la guerre c'est pas grave. A la place de ça, je l'ai serré un peu plus fort et je lui ai dit qu'il n'y avait pas la guerre ce soir et que son père et moi on ferait toujours tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'il ne vive jamais la guerre. Je l'ai embrassé encore un peu, je lui ai caressé les joues, le menton, je lui ai murmuré des "je t'aime" et je lui ai dit "demain une belle journée nous attend". Comme on se sent bien démuni, parfois...
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