Je viens de tourner la dernière page de Regain, de Jean Giono. J'aurais voulu que ça dure toujours... C'était pur et frais. C'était beau comme le monde. La langue de Giono, c'est la première fois que je l'entendais. Vincent m'en avait parlé souvent, lui qui l'aime tellement, mais je n'avais pas encore tendu l'oreille suffisamment. J'ai donc commencé avec Regain et peut être que j'ai bien fait tellement c'était beau. Surtout la langue, oui. On ne lit pas Giono, on l'écoute. On écoute sa musique. Le vent qui souffle, on l'entend. Le soleil qui brûle, on le sent. On surprend les pas de bête et tout est animal, l'homme, le ruisseau, la terre et la rocaille. Tout est trépident de vie simple. C'est parfois rude mais c'est la vie qui rugit.
J'en lirai d'autres...
GIONO (Jean), Regain, Paris, Grasset, 1930, 185 p.
Il est temps que tu reprennes de vraies lectures toi! Je t'ai gardé la pléiade façon closer
RépondreSupprimerMais attends, je compte bien rattraper mon retard dès mon retour ! Mon cul sur le canapé, bien calée, et la pile à mes côtés.
RépondreSupprimerJe reviendrais presque que pour ça...