dimanche 4 mars 2012

Grosse fatigue

L'ordinateur sur les genoux, je jette un coup d'oeil autour de moi et le constat est simple : nous sommes un peu débordés... En témoignent le tas de linge en attente d'être plié, le tapis pas aspiré depuis trop longtemps, la cuisine sans dessus ni dessous, les cartons de brols en attente d'être triés, la table basse encombrée de tout et de rien, la table à manger sur laquelle nous ne mangeons plus que sur une seule moitié désormais, les vêtements qui jonchent le sol, les jouets de Noé un peu partout, la poussière sur les bibelots, les factures en tas deci-delà "en attente d'être payées" et tout ce dont je ne parlerai pas.

Notre appartement ne ressemble jamais à un showroom ikéa, encore moins à une estampe japonaise illustrant l'art du zen, c'est vrai. Mais, en l'occurrence, j'aimerais que notre appartement illustre un peu moins l'état de délitement de notre santé physique et morale.

Je lève les yeux sur notre intérieur et tout semble affirmer mollement (faute d'énergie) mais instamment : YOU NEED A BREAK ! (oui, ça parle anglais chez moi...)

Un break ? c'est à dire des vacances en amoureux au soleil avec rien d'autre à penser que le bonheur d'être à deux, de s'aimer et de boire des boissons rafraichissantes ? Oui... ce serait bien. J'adorerais ça. J'y pense tous les soirs en m'endormant. Je gagne au lotto, j'achète une maison avec presque pas de murs, où s'qui fera bon y vivre, et un jardin et tout plein d'espace partout pour vivre et s'aimer. Et puis on partirait en vacances, un peu tous les deux et un peu tous les quatre et ce serait tellement bien qu'on serait plus malade. Puis je m'endors, puis je me réveille, puis je lève les yeux et tout autour c'est toujours le même décors sombre.

C'est un peu la déprime, non ?

Si.

Ca ira mieux ? Certainement...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire