Comme un goût de départ

Ca y est, les vacances touchent à leur fin. On rempile nos affaires (éparpillées), on fait le ménage, on boucle les bagages... Demain matin, à l'aube, nous prendrons la route.
Nous faisons d'abord une halte à Vente, avec les copains marseillais. Camping et douche froide au programme. Faut-il que j'aime Vincent pour accepter ça... Puis, direction Moulin où nous passons la nuit chez une amie de Vincent (qui a prévu d'accoucher à la mi-août...). Enfin, nous mettrons le cap sur Bruxelles.
Je n'aime pas les retours à rallonge. Je n'aime pas les départs. Je n'aime pas faire mes bagages. Ca fait beaucoup de raison de ne pas trouver cette journée particulièrement excitante.
Je n'aime pas non plus l'idée de camper avec 10 kilos de grossesse greffés sur le corps. Je n'aime pas l'idée de passer les 4 prochains jours entre nulle part et ailleurs.
Je voudrais être chez moi, tout de suite, ici et maintenant. Je ne suis pas une voyageuse et je n'ai pas de complexe par rapport à ça.