jeudi 2 juin 2011

Quelques mots pour mon ami.

On s'est aimé comme rarement, on s'est quitté salement, on s'est fait mal souvent, mais plus de bien, finalement. Tu es celui. Tu es mon. Tu es mon véritable ami.

J'ai pu tout te dire, tu as tout entendu. J'ai pu tout trahir. Tu as tout pardonné. J'ai pu tout casser. Tu as tout gardé. J'ai tellement souvent eu peur de te perdre. J'ai tellement souvent cru t'avoir perdu vraiment. Et puis finalement j'ai toujours retrouvé le chemin de tes yeux. Chaque fois que j'y pense, j'y pleure. Ces souvenirs de toi et moi, ce long chemin que l'on a fait, toutes les pierres sur lesquelles on s'est blessés... C'était il y a une éternité. C'était il y a longtemps.

Tu m'as ramassée sur le bord de la route, tu m'as aimée, tu m'as choyée. Tu m'as tout donné et j'ai tout pris. Parfois me vient le regret de ne pas avoir su te donner plus. C'est que je n'avais pas grand chose à donner. Tu étais beau, intelligent, drôle. Et moi... Moi je n'avais d'yeux que pour toi, en adoration... Et tu m'as fait grandir. Tu as mis de l'ordre dans mes pensées. Tu m'as appris à réfléchir. Tu m'as offert tout ce dont je me pare aujourd'hui. Avant j'étais nue et maigre et sans charme. Tu m'as donné de la valeur.

Mon ami, mon amour... Tu me sembles loin à nouveau. Mon amour, mon ami... Tu me manques souvent. Ton élégance, me manque. Tes silences. Ta tendresse. Notre complicité. Je ne saurai jamais d'où elle nous vient... C'est le mystère que j'aime le mieux. Parfois j'ai peur de la perdre. Parfois j'ai peur de te perdre. Ca arrivera, je crois. Peut être que ça arrive déjà. Alors je pleure.

Mon bel ami, j'ai n'ai pas grand chose d'autre de plus précieux que toi. Je n'ai pas grand chose de plus précieux que la confiance sans faille que tu avais en moi. Que tu as. Je n'ai pas grand chose de plus précieux que ta bienveillance, ton estime, ton amour.

Si je suis fière d'une chose, c'est d'avoir été aimée par toi. D'avoir été aimée vraiment.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire