lundi 22 avril 2013

Joie, bonheur et amour, encore encore encore

C'est un WE comme on les aime. Un WE fatiguant, secouant, vivifiant, attendrissant et émouvant. C'est un WE sans fausse note. Aucune. Zéro. Nada. Un WE de folies douces cumulées les unes aux autres, sans dérapage. Si ce n'est une frange trop épaisse et une coupe à la Sue Ellen, mais passons.

Vendredi soir, l'Auguste et la Célestine sont venus à la maison. J'ai embarqué les deux grands pendant que les deux petits s'endormaient sous la bénédiction de Vincent. On est allé, en nocturne, aider les crapauds à migrer avec la famille tomelisarthur. Excitation et fierté pour les deux minots, ravis d'être les grands de l'histoire. Excitation et blagues potaches pour Elisa et moi, ravies de "faire un truc chouette". 4 crapauds nous ont fait l'honneur de passer sous nos regards. Et même que Célestine la téméraire n'a pas hésité à en prendre un dans les mains pour le mettre de l'autre côté de la grille.
"Noé, maintenant que tu sais à quoi ça ressemble un crapaud, tu es content que papa t'appelle Crapaud ?
- (petit temps de réflexion puis sourire jusqu'aux oreilles) oh oui !!"

Samedi, après un petit déj' éclair avec les Soleil, rendez-vous chez les Finlandais pour une brunch tardif, une promenade et quelques jeux de ballon au parc. Capucine fait sa vie à 10 mètres de nous, Noé s'achète quelque chose pour la première fois avec ses sous à lui et Anina est tellement enceinte que j'en perds mes mots.
Retour à la maison et branle-bas de combat pour arriver à l'heure aux trente ans de Juliette. Je dépose les enfants chez isabeluan. Je m'attends à une scène d'au revoir déchirante mais Capucine me fait signe et me claque la porte au nez, avec le sourire. Direction "Juliette's party". On a dansé, on a chanté, on a ri, on a mangé, on a raconté, on a papillonné et on a fabriqué des souvenirs. Mon homme était le plus beau, comme toujours, même si pour le coup, j'ai trouvé que tout le monde était beau. Et je ne sais pas ce qui entre ça et le vin était le plus enivrant.

Anne : c'était bien la soirée de tes parents ? Ils se sont bien amusés ?
Noé : ben, y avait que des adultes, alors je pense bien !

Le lendemain matin, le réveil est tardif. 10h, on ouvre un oeil pour mieux le refermer. 11h... pas tellement le courage de se lever mais les enfants nous attendent, il faut y aller. Un mal de tête cloue Vincent au lit, j'affronte seule le dehors.
Capucine se tape le luxe de ne pas encore être réveillée et attendra, à midi passé, que je vienne la tirer du lit. 16 heures de sommeil, fallait que ça arrive quand elle ne dort pas à la maison... Noé et Luan s'amusent à laver les vitres, Capucine fait sa vie (c'est devenu un gimmick) et nous on papote autour d'une tasse de thé, puis d'un bon repas, puis d'un café et de quelques oeufs au chocolat. Quoi de mieux pour se remettre d'une grosse soirée ? Sans compter la fierté que c'est de s'entendre dire que "je vous les reprends tous les deux quand vous voulez ! C'est super gai de les avoir à la maison".

De retour à la maison, en milieu d'après-midi, Vincent se lève à peine. Il prend la relève, je prend une douche, je fais une sieste et c'est reparti. Direction "The fabulous tatAnne's house" pour les enfants et pour nous, Mons, avec un crochet sur Uccle pour y chopper mon frère. On va fêter les 60 ans de ma tante, en costume 18ème, s'il vous plaît, avec un petit tour de Mons en calèche, menée de main de maître par mon oncle. Je me sens belle, je salue les passants d'un geste discret et courtois. Il y a une Mathilde qui sommeille en moi. Au restaurant, le verroterie fait briller nos sourires et nos costumes. Entre l'entrée et le plat principal, on reçoit un sms "vos enfants sont magnifiques !!!" qui nous réchauffe encore un peu plus le coeur.

Le WE se termine et je garde en moi tous les sourires, tous les mots gentils, toutes les attentions, tous les regards bienveillants et aimants. Je me répète mais, vraiment, j'ai de la chance de pouvoir passer des WE aussi parfaits que ça. Je suis bonheur. Je suis joie. Je suis kitche et j'assume !

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