jeudi 1 novembre 2012

Où l'on apprivoise les environs

Pleines de bonnes intentions, je suis partie avec mon tout nouveau training et une paire de baskets. Hier, vaincue par la pluie, j'avais abandonné l'idée d'aller courir. Le soleil de ce matin m'a rappelé que ce qu'il y a de bien ici, c'est que la pluie ne dure jamais longtemps. C'est donc sous un soleil automnal réconfortant que je suis allée découvrir les recoins de mon futur voisinage, au pas de course. Je partais pour 30 minutes, en laissant Vincent et son papa m'attendre pour l'apéro, je suis revenue à l'heure du dessert...

J'ai tourné à gauche avant la boulangerie, me suis perdues dans les impasses puis traversé le pont. Je sentais déjà mes jambes s'alourdir, un point de côté me tirailler et mon souffle me manquer. J'ai continué le long des villas cossues, je suis arrivée au complexe sportif du rond point du Mail. J'en ai fait trois fois le tour, passant devant les terrains de tennis, longeant le ruisseau, imaginant Noé s'amuser à la plaine de jeux, applaudissant au passage les minots sur le terrain de foot, repoussant les avances d'une chiennes charmantes mais encombrantes... Et pendant que je courrais, je réalisais que c'était une très chouette façon de se sentir chez soi quelque part. On se retrouve tous un peu pareil, dans l'effort. Je réalisais aussi que j'avais perdu mon point de côté, que mes jambes n'étaient plus si lourdes et que mon souffle tenait la distance. Le soleil d'automne était chaud, je sentais ma peau piquer sous son office. Je me suis demandé s'il est d'usage de se mettre de la crème solaire en novembre...

Et j'étais bien.

Je suis revenue à la maison, le repas était près, les hommes affamés et l'apéro m'attendait. On a mangé sur la terrasse, en t-shirt et en chassant les mouches. Normal.

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