lundi 19 novembre 2012

Montagne russe

D'espoirs en désillusions, de lumières et d'ombres, l'automne nous passe dessus. Le week end est tombé à la flotte pour soigner le grand qui, après que tout fut annulé, nous fit comprendre que finalement il n'était pas si malade que ça. Voir pas malade du tout. Même carrément turbulent pour un mourant.

La petite cherche l'exclusivité auprès de sa mère qui n'a le droit d'embrasser personne, de parler à personne, de n'être prise dans les bras par personne, ni son homme ni son fils, sous peine d'une grosse colère. Le grand cherche l'attention de la même mère, en permanence, parce qu'il en a marre de se faire prendre du temps de câlin par sa petite soeur. Et moi je suis là, au milieu, à fléchir sous le poids de leurs attentes. Et moi je suis là, au milieu, à m'attendrir de leurs besoins. Et moi je suis là, au milieu, à fatiguer sérieusement de ne pas être à la hauteur de tout ça. Parce que s'attendrir ce n'est pas guérir.

Heureusement, il y a l'homme. Toujours parfait. Toujours adéquat. Il fatigue aussi, l'homme, mais il est là.

Malheureusement il y a le monde tel qu'il tourne. L'austérité, l'idéologie fascisante de droite, Gaza seule au monde, les homophobes qui s'ignorent, les cancers qui s'en prennent aux gens biens... 

C'est dur.

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