Il y avait la mer, la neige, l'amour. Il y avait du froid qui piquait jusqu'au fond des yeux "tu crois que ça peut geler, la cornée ?", des balades pour aller jusqu'au port "tu crois qu'il y a un port ?", la chaleur de l'appartement et le glacial du dehors. Il y avait la vue... LA VUE ! Le ciel qui fond dans la mer et rien d'autre ne compte. De la lumière jusqu'au fond des os, partout à l'extérieur et partout à l'intérieur. Il y avait des tomates crevettes, des bateaux dragueurs "ils bougent ou ils bougent pas ?", des réveils sans réveil, des soirées longues et calmes. Il y avait une baignoire et il y avait le premier bain de Capucine et Noé, ensemble. Il y avait la dernière page de "l'élégance du hérisson" et une larme. Il y avait Jules Vernes, un Mémo, des Duplo, des puzzles et du bricolage. Il y avait des bonshommes de neige, une draisienne pour le Paris-Dakar new style et des icebergs, même. Il y avait des fetuccinne, du coulis de tomate fait maison et des grisinis pour un petit bout d'Italie. Il y avait Vincent, il y avait Noé, il y avait Capucine, il y avait moi et c'était bien. Il y avait du bonheur et puis c'est tout.
La bande originale du bonheur ? Le dernier album de Leonard Cohen, Rabih Abou-Khalil, Yuri Buenaventura, Arthur H, l'album Melody Nelson, Sanseverino et quelques souchonades à plein poumons sur le chemin du retour.
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