dimanche 18 décembre 2011

"Noël" ça rime (presque) avec "Marseille"

Vendredi 16 décembre, le réveil sonne, il est 6h00. La veille, on a rangé et fait les bagages. On a réussi à ne pas aller dormir plus tard que minuit et demi. Quand même, ça ne fait pas beaucoup d'heures de sommeil. Il est prévu de glisser dans nos vêtements, d'embarquer les enfants et de courir jusqu'à la gare. Dans nos plans, on avait oublié le facteur "Capucine"... Une tétée express a ralenti notre progression et la pluie glaçante l'a refroidie. Nous sommes arrivés sur le quai de la gare à 6h52 pour un train prévu pour 6h50. Cinq minutes de retard sont parfois une bonne nouvelle.

Trois heures de train, trois heures de paysages inondés. C'est étrangement beau. Nous déjeunons en famille sur la petite tablette. Le train se remplit jusque Namur. Les gens sont serrés les uns sur les autres. Pas nous. Il se vide ensuite d'un coup, pour le rester jusque Luxembourg. Au Luxembourg, les maisons que nous voyons défiler sont carrées, froides et grises. Souvent.

Tonton Marteau nous attend sur le quai de la gare. Nous courrons sous la pluie, à nouveau. La voiture est grande mais coincée entre les deux sièges-auto, je me sens à l'étroit. Très à l'étroit. Nous quittons la ville, il est 10h15.

Et nous roulons, encore. Encore. Noé parle. Beaucoup. Capucine dort. D'aires d'autoroute en aires d'autoroute, la journée passe. Le ciel est à la fois sombre et lumineux, c'est beau et c'est triste. Ce qui est triste, c'est de voir de si beaux paysages et de les savoir éphémères. Alors, je fixe le ciel, sans plus pouvoir regarder ailleurs, de peur d'en manquer un recoin. Sinon, je dors.

J'ouvre les yeux et j'aperçois des panneaux qui annoncent notre arrivée imminente... Marignane, Gardane, Allauch, La rose. Sortie d'autoroute, laisser l'usine d'Haribo sur la droite, tout droit jusqu'au grand rond point, suivre La rose... Plus loin, le casino et ses tout nouveaux panneaux solaires. On monte. On arrive. Je pense à Nathan "est-ce qu'il connaissait, ou non, l'adresse ?" Je souris en pensant que je n'aurai probablement jamais la réponse.

Nous y voilà. La fatigue est lourde mais c'est bon d'être là, toujours si bien accueillis, attendus. le temps de se donner des nouvelles, d'échanger quelques mots autour d'une soupe, et nous voilà qui essayons notre nouvelle chambre.

Noël commence tôt cette année. Noël commence bien.

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