A l'école, je me souviens, tout n'était pas drôle tous les jours. J'aimais ça, vraiment, mais je me souviens de toutes ces petites douleurs, toutes ces petites trahisons entre enfants cruels, tous ces "t'es pas mon copain". Avec mon œil d'adulte, je regarde tout ça avec tendresse...
Depuis peu, c'est au tour de Noé de vivre tout ça. Mais quand c'est lui qui revient de l'école avec le cœur lourd, le mien de cœur pèse trois tonnes. Quand je le gronde un peu et qu'il me répond la mine basse et la voix tremblotante "je suis encore ton copain, hein !?", j'ai comme envie d'aller foutre un gros coup de pelleteuse dans les murs de son école.
Noé aime l'école. Il aime vraiment ça. Le soir, au moment du coucher, il se réjouit à l'idée d'y aller le lendemain. Ca me console un peu.
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