Ceux qui me connaissaient du temps de ma grossesse précédente s'inquiètent de savoir si je vais bien, si je tiens le coup, si je ne suis pas au bord de la dépression. Et je les comprend.
Mais pas de panique, je vais bien.
Bien sûr, je commence à avoir une certaine envie de retrouver mes facultés physiques et ma grâce originelle (mouhahaha) mais je suis très loin d'être bouffée par l'impatience comme j'ai pu l'être pour Noé.
Bien sûr, on sera content que ce bébé montre le bout de son nez. Bien sûr il y a quand même de l'attente dans l'air... Mais pas que ça.
Il y a le bonheur de profiter de la petite bouille d'amour de Noé et rien que de la sienne ; l'inquiétude de ne plus pouvoir être là comme je le voudrais "après" ; le plaisir d'être tous les trois bien ensemble ; l'angoisse de voir bousculer cet équilibre ; la curiosité vis-à-vis de cet "après" ; la crainte de faire souffrir Noé ; l'excitation de construire une "vraie famille" ; ...
Bref, la vie quoi.
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