Aujourd'hui, j'ai mal. J'ai mal dans le bassin, dans la fesse gauche et parfois même la droite, dans la dos, dans le ventre, dans l'aine. J'ai mal.
Aujourd'hui, j'ai relu tout ce que j'avais écrit durant le dernier mois de grossesse de Noé. Ma douleur, mes espoirs déçus, mais craintes vérifiées, mon impatience.
Aujourd'hui, pour la première fois, je me rends compte à quel point ce dernier mois va être long.
Jusqu'à présent, je me berçais de la douce illusion que maintenant que je savais que ça pouvait durer très longtemps, l'attente serait moins pénible.
Je me suis rendu compte que de savoir que ça va être long ne raccourcit pas le temps.
Je me suis rendu compte que, malgré tout, j'espère encore et toujours, comme pour la première grossesse, ne pas en avoir pour des jours et des jours de surplus.
Je me suis rendu compte que lorsqu'on a mal, chaque jour est une épreuve.
Je me suis rappelée que le dernier mois est bel et bien pénible et qu'il n'y a pas que la force du mental.
Et ça y est, la déprime du dernier mois pointe son nez...
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