vendredi 7 juin 2013

Heureux qui comme Ulysse...

J'avais cette chanson dans la tête, toute la journée d'hier. Peut être parce que le poney de Noé s'appelait Ulysse. Peut être aussi parce qu'on était vraiment bien. Parce que le soleil, les Ardennes, les forêts de pins, le chant des oiseaux, le sourire ravi de Noé, les pitreries de Capucine, le corps hâlé de Vincent, les crocs monsieur de ma tante, la moue de Constant, la présence de ma cousine, tout ça me donnait l'impression d'être en vacances, loin de chez moi. Et parce que c'était bien. C'était parfait. Parce que j'étais fière de Noé, heureuse de le voir heureux, bluffée comme tant d'autres fois par l'envie qu'il a de découvrir ce qu'il ne connait pas, d'écouter les conseils et les recommandations, concentré. Parce que c'était émouvant de voir Noé faire ses premiers pas avec un poney accompagné par ma tante, comme moi, il y a 25 ans. Parce que les enfants ont joué ensemble à construire un cabane avec trois briques et deux bouts de bois. Parce qu'il y a des fantômes bienveillants là haut, je le sais. Parce que c'était un beau moment de transmission, de génération en génération. C'était bien. C'était vraiment bien.

Par un petit matin d'été,
Quand le soleil vous chante au cœur,
Qu'elle est belle, la liberté,
La liberté!
Quand on est mieux ici qu'ailleurs,
Quand un ami fait le bonheur,
Qu'elle est belle la liberté!
La liberté.

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