lundi 4 juin 2012

De l'éducation

J'aime lire des articles sur l'éducation des enfants, tantôt ils me confortent dans ce en quoi je crois, tantôt ils me remettent sur "le droit chemin".

En matière d'éducation, j'ai des principes et des valeurs auxquelles je tiens. Ne pas blesser, ne pas humilier, de pas mentir, ne pas menacer, ne pas crier.

Pourtant, parfois, je ne suis pas à la hauteur de ces belles valeurs. La fatigue physique, morale, le laisser-aller, le poids de l'enfance, la pression inconsciente, la pression extérieure.

Parfois je menace, parfois je crie.

Parfois j'assume et parfois pas. J'assume quand j'arrive à trouver des raisons objectives à mes cris ou à mes menaces mais ce n'est pas la majorité des cas. A bientôt 4 ans, Noé est un petit garçon plein de vie et d'envies, pas toujours compatibles avec les nôtres.

Je me rends compte que souvent j'ai tendance à demander à Noé d'être déjà un petit adulte responsable :
-range tes jouets
-habille-toi tout seul et vite
-ne mange pas comme un sagouin
-arrête de crier quand tu parles
-arrête de parler, tout court
-ne mets pas ton doigt dans le nez
-va à la toilette tout seul
-dis bonjour et au revoir
-sois poli et ne donne pas d'ordre
-obéis et tout de suite

Il n'a que 3 ans et demi et je voudrais déjà qu'il en ait 10.

Je sentais bien, depuis quelques semaines, qu'il y avait un glissement entre l'éducation que j'entends donner à Noé et celle que je lui donne effectivement. Hier soir on en discutait avec Vincent et on cherchait des pistes pour mieux faire, pour être à la hauteur de nos enfants, à la hauteur du rôle qu'on se donne. Aujourd'hui, cet article insiste sur la question.

Ce serait plus facile de se poser moins de question, c'est sûr, mais si on ne se pose pas de question en matière d'éducation, alors on passe à côté de l'essentiel. Non ?

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