mercredi 17 octobre 2012

Auguste à la maison

Noé me dit "c'est chouette que Auguste y vient à la maison parce que moi j'ai pas de petit frère alors ce sera comme mon petit frère pendant une journée !" et on se dit qu'on va passer un bon moment. J'arrive en retard à la crèche. Je cherche Auguste à la Baraque, je vole un téléphone, je retrouve Auguste. Il chante dans la voiture. Il saute sur Capucine, Noé lui saute dessus. Ils sont contents. Auguste mange de la soupe de potiron, beaucoup, puis deux speculoos. Il chante encore. Il est 19h15, rituel du coucher. On lit une histoire pour Auguste, Noé ponctue, Auguste rit, Capucine chante. Auguste prend un bus dans son lit pour accompagner ses rêves et ça, ça a l'air vraiment chouette. 19h45, la lumière est éteinte. On entend le bruit du bus qui découvre les limites du lit pliable. 20h, silence. Tout le monde dort. Bonne nuit les enfants. Deux réveils nocturnes plus tard, Auguste se réveille en cherchant son papa et sa maman dans ses larmes mais sourit quand c'est Vincent qui descend. D'ailleurs, il appelle Vincent "papa". Non, Auguste, je t'assure... je sais qu'ils se ressemblent mais ce n'est pas ton papa. Noé, Capucine et Auguste se retrouvent dans le canapé. Ils ont leur tête du matin, beaux à craquer ! Noé réclame un biberon "comme Auguste !" alors ils prennent un biberon, entre mecs. Noé fait des câlins aux petits. Les petits câlinent le grand. Auguste embrasse Capucine. Capucine râle : "pas trop fort !!" mais finit par en redemander. Ensuite c'est un peu la course pour conduire à l'heure les deux nôtres à la crèche et à l'école. Auguste veut qu'on l'habille, qu'on le conduise lui aussi. Non, Auguste, tu restes avec nous. On va jouer. Les voitures de Noé, les barbapapas, les fruits et légumes en bois, les sachets de riz coloré, les livres... Auguste fait le tour de la chambre de Noé, en chantant, encore. De temps en temps il s'arrête pour manger une banane, en chantant, des raisins, en chantant, une orange, en chantant... Je finis par comprendre qu'il a peut être faim... Je lui propose une assiette de lentilles et de riz qu'il avale... en chantant. J'oublie de lui proposer un dessert. Il me tire par la main vers l'armoire à sucreries et sautille en rigolant quand je lui tends un speculoos. La journée passe comme ça, tranquillement. Il nous parle de ses chaussures, beaucoup, et de ses chaussettes aussi. Il aime beaucoup dire "encore" quand il a fini de manger. N'aime pas quand on lui dit "non, ça suffit" mais se laisse facilement convaincre qu'on le nourrira encore d'ici la fin de la journée. Auguste retrouve sa grande soeur, dans l'allégresse totale.

Je pense qu'Auguste a passé une bonne journée avec nous, et nous avons passé une bonne journée avec lui. C'était gai !

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